Exploration de la plaine... [02/04/2008]

Nous continuâmes notre route jusqu'à arriver à une immense étendue d'herbes hautes, ce paysage me rappelait la terre , au dehors de cavernes d'acier, un soupçon d'émotion pour l'amie Giskard et feu l'ami Elyjha .
De l'émotion, étrange pour un robot, vraiment étrange.
"Aucune trace de vie de vie suspecte jusque là ,amie Erekosë. Cette appellation ne vous gène pas ?

Edit Simon : Ça me démangeait depuis un bon moment...

Le groupe entama une errance sans but dans la plaine, chacun ruminant ses pensées, Simon lorgnant chaque détail du paysage. Le temps était instable, et des nappes de brouillard glissaient lentement sur la prairie... Soudain, Simon crut entendre un cri aigu provenant du cimetière. Sans doute un rapace quelconque : il y avait des oiseaux sur l'île, Simon en avait vu deux perchés sur la branche d'un arbre mort, prés du cimetière. Le brouillard se leva un instant, et le groupe aperçut ce que tout le monde adopta aussitôt, implicitement, comme destination : la mer.
*La mer... Comment ai-je fait pour ne pas la sentir dès mon réveil ?*
"-Regardez, là-bas, il y a la mer ! Nous ne sommes pas dans le ciel, dans l'éprouvette d'un géant, dans le néant, ou je ne sais pas où, on se croirait sur Terre !"
Simon se sentait plein de joie et d'espoir, comme s'il avait droit à une deuxième vie...
Tout-à-coup, juste derrière eux, retentirent des hurlements de jeune fille...
Une adolescente, apparemment du même âge que Lionel, courait vers eux, complètement affolée. Elle s'arrêta, essoufflée, face au groupe.
"-Bonjour. Je m'appelle Simon, fils d'Alphée. Tu est morte, n'est-ce pas ? Nous aussi, nous sommes tous morts, et réapparus là-bas, dans ce cimetière. Comment t'appelles-tu, et d'où viens tu ?"
Simon avait tenté de prendre un ton rassurant, mais il lui semblait que son talent, qui l'avait élevé au rang de guide spirituel, s'était estompé...

Liv calmait péniblement sa respiration, penchée en avant, tandis qu'une personne prenait sa parole. Il s'était présenté comme Simon, fils d'Alphée.
"Tu est morte, n'est-ce pas ?" avait-il dit également. S'il s'agissait d'un membre de son équipe, Olivia aurait parié qu'elle l'aurait giflé. Elle venait de s'enfuir à toute allure, poursuivie par elle ne savait quelle âme errante et lui ne pouvait que sortir des trucs aussi évidents qu'ils en devenaient stupides. Mais bien sûr qu'elle est morte, elle vient de se briser tous les os dans une ruelle. Si ça vous tue pas, je sais pas ce qu'ils vous faut!

Le point intéressant de l'affaire était que lui aussi était mort (ainsi que tous les membres du groupe). Cela ne la choqua pas outre mesure. Cela la conforta dans sa pensée primaire, et savoir que tout ceci n'était qu'un vaste fantasme de son esprit l'aurait dérangée. Mais elle doutait que les autres pensent de la même manière. Elle, elle s'était éclatée toute sa vie et en avait profité à fond. On a qu'une jeunesse.

Pour terminer, il demanda qui elle était et d'où elle venait. Elle ravala sa salive et lui fit face, maintenant qu'elle était un peu plus zen. Son interlocuteur lui semblait être un clochard, à peine plus grand qu'elle, avec ses cheveux et sa barbe longs. Son regard glissa discrètement sur ses poignets, complètement percés. Et il semblait ne pas en souffrir. Beurk. C'était véritablement répugnant. Nerveusement, elle caressa ses propres poignets et trouvait difficilement ses mots.

"Ahem... euh... Je m'appelle Olivia, fille de...peu importe... et je viens de Californie..."

Erekosë fut étonné de trouver la mer. La mer du destin qui se trouvait entre les plans? Probable. Une jeune fille les rejoignit. Il espérait que la situation n'allait pas être dangereuse, auquel cas elle se trouverait en grand danger. Ce genre de jeune fille ne sais pas vraiment se défendre.

"Bien salut à toi Olivia. Je suis John Daker, Elric le Gynécide et bien d'autres encore. Mais je préfère que l'on m'appelle Erekosë. Suis nous, tu seras en sécurité."

Elle ne serait pas un poids dans cette aventure. Elle était sans doute à même d'apaiser les tensions, bien que les divers membres du groupe semblaient avoir une bonne expérience, pas du gnre à s'énerver pour peu de choses. Mais tout pouvait arriver après tout.

"Bon, je vous propose d'aller vers la mer, de là on verra si l'île est isolée."

Une nouvelle personne arriva elle était de sexe féminin elle disait s'appeler olivia. L'émotion que je pu lire dans l'esprit de lionel ressemblait fort a celle de Gladia pour Elidja , Giskar m'avait dit autrefois que les humains appelaient ça l'amour.
Voyant que le sentiment n'était pas réciproque je n'en touchai pas mot de peur que lionel n'en soit blessé."Vous avez froid " Lui dis-je en lui tendant ma veste typiquement auroraine , au reflet au mille couleurs.

Enfin, ils quittaient le cimetière. Lionel ne se réjouit pourtant pas, n'apercevant devant lui qu'une longue étendue d'herbe grisâtre. Une brume empêchait de voir assez loin pour qu'on puisse vraiment savoir où se diriger. Dans le doute, le groupe partait en ligne droite.
Encore une fois, l'impression d'entendre une voix fit monter un frisson le long du dos de l'adolescent, et il eut même la sensation que les autres l'avaient ouï également. Il s'imagina des monstres, zombis et autres démons dont l'unique but était évidemment de dévorer son âme, soit de l'emmener en Enfer... A moins qu'il n'y soit déjà.
*J'ai trop lu Lovecraft...*
En fait le cri était bien réel, et sortait de la gorge d'une fille, descendant une petite bute au pas de course. Erekosë conforta son rôle d'orateur attitré du groupe et accueilli le premier être qui semblait venir du même onde que Lionel. Il expliqua une nouvelle fois que tout le monde était mort, et elle répondit en se présentant comme étant Olivia... De Californie!
*Au moins, je vais pouvoir parler normalement avec ce qui est assûrément humain. Même si elle ressemble plus à une caricature sur pattes.
Tiens, elle parle français justement... Et les autres aussi... Argh je dois arrêter de penser à des inepties...*
Après ce dialogue rapide, Erekosë fit remarquer que la mer n'était pas loin, et qu'il serait bon de s'en approcher. En effet, l'étrange odeur de la côte parvenait jusqu'à ce pré. Et à bien y regarder, la terre où poussait l'herbe était parsemée de sable. Un cimetière si près de la côte?
Lionel se décida à parler pour dire quelque chose d'intéressant, au lieu de faire souffrir son cerveau en conjectures inutiles.
"Il faut surtout trouver des gens qui puissent nous aider à... Euh... Qui puissent nous aider. Mais vu le climat, je doute qu'on rencontre des baigneurs. Mais bon, à partir de la plage, on pourra longer la côte, et peut-être trouver une habitation quelconque, ou un chemin... J'espère."

HRP/ C'est un peu présomptueux de pouvoir déclarer l'amour des autres quand ceux-ci se rencontrent à peine...

Après Simon, ce fut autour de l’une des deux boîtes de conserve du groupe de s’exprimer. Il lui souhaita la bienvenue dans le groupe et lui donna des noms aussi compliqués les uns que les autres. Mais son préféré (et l’un des plus simples) était Erekosë. Olivia l’adopta immédiatement. Si elle devait toujours continuer à parler avec des gens manifestement plus forts et plus âgés qu’elle, elle avait tout intérêt à retenir les noms, en attendant de voir ce qu’elle pourrait en tirer. Elle lui adressa un petit sourire nerveux et balbutia un « merci ». Il était franchement intimidant, maintenant qu’elle le regardait de près. Il lui faisait penser à un personnage de jeu de rôle. Elle ne s’y était jamais intéressée. Elle avait eu une vie sociale, elle, contrairement aux crétins boutonneux marginaux.

*Peut-être est-ce un genre de purgatoire où tout ce que j’ai délaissé dans ma vie vient me rendre visite. La religion avec ce crucifié, les freaks de mon lycée avec le type en armure…*

Elle s’imaginait déjà une petite fille rose bonbon lui reprochant de n’avoir jamais été sincère avec personne débarquer pour lui faire la morale quand la seconde boîte de conserve se manifesta. Bon sang, c’était la SF qui venait lui reprocher de n’avoir jamais réfléchi sur l’avenir de l’humanité ? C’était un parfait robot qui lui tendit… une veste, en lui demandant si elle avait froid. Le robot, il lui fichait aussi la chair de poule. Ce truc était tellement éloigné des humains qu’elle ne savait pas par quel bout le prendre. Elle prit la veste et bredouilla un merci de la même manière. Elle n’avait pas vraiment froid et voulait essayer de se faire discrète pour l’instant. Exercice qu’elle n’avait jamais essayé dans sa vraie vie. Son objectif était plutôt de se faire remarquer.
*Comme la mort a l’air compliqué* soupira-t-elle.

L’objectif du groupe était de rejoindre la mer. Ils n’en auraient pas fait la remarque, elle ne l’aurait jamais deviné. La mer pour elle se résumait aux villes côtières de la Californie, c’est à dire aux longues plages, aux rouleaux chéris des surfeurs et au grand soleil. Rien à voir avec le paysage morne et brumeux qui s’offrait à ses yeux.

*Fallait pas t’attendre à des miracles non plus*

Liv haussa les épaules. Elle n’avait pas de suggestion particulière à faire et suivrait le groupe sans rien dire de particulier. Hormis un triste décor et des personnages originaux, la mort ne lui semblait pas une aventure particulièrement excitante. Si elle n’avait pas eu si peur des bruits qu’elle avait entendu, elle n’aurait sûrement pas quitté sa pierre tombale.

[HRP] Gomen pour le gros retard, j’ai un peu zappé ce forum, remerciez les mails automatiques. Vous pouvez continuer sans trop vous soucier de moi, Liv n’est pas dans sa période meneuse de groupe [/HRP]

Olivia semblait n’avoir aucune envie de s’étendre sur son existence. C’était son droit après tout. Mais Simon aurait voulu savoir pourquoi ils avaient, eux six plutôt que d’autres, été ressuscités en même temps. Pour la première fois de son existence, il était incapable de nouer un dialogue... Tous ces gens étaient vraiment d’un autre univers.

"Il faut surtout trouver des gens qui puissent nous aider à... Euh... Qui puissent nous aider. Mais vu le climat, je doute qu'on rencontre des baigneurs. Mais bon, à partir de la plage, on pourra longer la côte, et peut-être trouver une habitation quelconque, ou un chemin... J'espère.
-Des gens qui puissent nous aider… A votre avis, est-ce qu’il y a des habitants ici ? A part les morts, s’il y en a d’autres… Je veux dire : qui a construit ce cimetière ?"

*Olivia est habillée un peu comme moi et Lionel…*

"Je crois que je tiens une piste : regardez mes vêtements… Je suis mort nu. Ils étaient à coté de ma pierre quand je me suis réveillé. Ils ressemblent beaucoup à ceux que vous portez, Lionel et Olivia. Dites-moi, est-ce que vous venez du même monde, et de la même époque ? Et est-ce que ceux de votre peuple construisent des cimetières comme celui-ci, avec tout ce marbre ?..."

Enfin quelqu'un parut être aussi préoccupé que Lio par la situation pour le moins inhabituelle. L'idée de Lionel selon laquelle Simon était mentalement attardé s'effaça: il posa une question qui manifestait sa difficulté à comprendre le monde dans lequel le groupe venait d'atterrir.
Y avait-il des habitants ici à part les morts, et qui avait construit ce cimetière? Le type de question auquel on ne risquait pas de connaître un jour la réponse. Mais Simon s'intéressa aussi aux vêtements de chacun. Lui, Olivia et Lio était les trois seuls dont l'habillement semblait moderne, datant d'une époque postérieure au 20ème siècle... Sur Terre, tout du moins.

"Je doute fortement du fait qu'une coexistence pendant... notre "vie"... puisse nous aider concrètement à...
*Je ne sais pas vraiment ce qu'on essaye de faire pour l'instant...*
"Mais bon. Je vis sur Terre, si ça peut vous avancer. Europe, Belgique... Et vous, les autres, vous venez d'où? Vous étiez qui? Olivia ressemble à une lycéenne... Alors t'es qui?"

HRP/ je sais, ça fait style grosse brute barbare et prétentieuse, mais ça meuble la conversation et ça crée des relations...

Liv n'avait pas vraiment envie de parler, mais le clochard et un autre type qui devait pas être beaucoup plus âgé qu'elles en avaient apparemment décidé autrement. Le vieux posait des questions à lui-même, car s'il les posait aux autres, c'était peine perdue. Olivia n'en savait fichtrement rien et elle parierait volontiers qu'aucun membre du groupe n'avait pris la peine de lire "La Mort pour les Nuls" avant d'arriver ici.

"Californie, Etats-Unis... Oui, je suppose que je suis du "même monde" que euh... Lionel... et oui, on construit des cimetières comme ça...

Quant à l'histoire des vêtements, si Simon disait la vérité, elle n'avait aucune explication satisfaisante. Ou alors, les habitants du lieu étaient suffisamment dérangés pour ne pas supporter les nudistes sans toutefois venir les aider.

Un brutal coup de vent souleva sa jupe et sa longue chevelure. Elle laissa échapper un juron sonore. Apparut ensuite une bête tout droit sorti des Aristochats, à l'exception près qu'il était habillée comme au siècle dernier et qu'il se tenait sur deux pattes. Et qu'il parlait. Il les salua, les plus naturellement du monde.

Liv ouvrit sa bouche et écarquilla les yeux. Mais qu'est-ce que c'était encore que cette histoire? L'endroit avait déjà l'air d'être un bazar sans non, et voilà que débarquaient des créatures félines dans des bourrasques.
Passé son étonnement, elle se surprit à admirer la créature, qui dégageait un charme incroyable. Son accoutrement aurait pu sembler risible sur un dessin, mais face à elle, Liv, qui ne respectait personne de son vivant, ne pouvait que l'écouter parler.

*Alors, celui-là… Ce n’est pas un "mort". Aucun doute*
Le félin bipède semblait avoir été apporté par une bourrasque… Il se déplaçait comme si ni le vent ni les hautes herbes n’avaient contrarié ses mouvements. Simon pressentait qu’il était enfin là, celui qui pourrait lui apporter son élévation spirituelle, celui (ou du moins l’un de ceux) qui géraient le devenir des âmes défuntes. Ses habits attirèrent en particulier l’attention de Simon : bien qu’au dessus de la taille il fut vêtu d’une façon inédite, son pantalon était taillé à peu prés comme le sien et ceux des deux adolescents… Le tissu dont il était fait ressemblait à certains éléments de l’accoutrement d’Olivia et Lionel.
"Est-ce que l’un d’entre vous a une idée de la nature de cet être ? Je veut dire : chez moi les chats étaient plus petits, et quadrupèdes, ils ne portaient pas de vêtements et…
- Bonjour messieurs. Et mesdames.
…Et ne parlaient pas, acheva-t-il."

Erekosë fut assez étonné par l'arrivée de cette créature... En général, le genre d'êtres vivants auquel il était habitué était soit humanoïde comme les eldrens ou les humains, soit... bestiaux et très hostiles.. en aucun cas des chats volants et parlant... quoique.. Moustache volait et parlait à Jhary-a-Conel.. mais ce n'était pas un ange.
Son apparition était surprenante, mais le groupe ne semblait pas en danger.
Il était en habits de gentleman, et avait des manières de gentleman. Et il parlait.

"Bien le bonjour. Je suis John Daker, Elric, hawkmoon, mais je préfère que l'on m'appelle Erekosë. Et vous, pourrions nous savoir qui vous êtes?"

Il n'était pas le seul à être troublé, Simon venait d'exprimer son étonnement, lui n'avait jamais côtoyé de créatures semblables.. Olivia en était bouche bée. Sans doute était-elle issue d'un monde purement rationnel, comme il en existe parfois, sans magie, libre du chaos.

N'importe qui aurait pu dire que l'unique fille du groupe était déroutée par ses compagnons plus que par son état supposé de mort. Mais Lio crut distinguer surtout une sorte de dégoût quand elle prononça son prénom. C'était risible (et il en souriait déjà largement), surtout venant d'une caricature de blonde telle qu'on les décrit dans les blagues.
L'attention générale se détourna vers un chat sorti de nulle part et saluant le groupe. D'accord, les chats sont parfois habillés (par des stars écervelées). Mais les chats ne se tiennent jamais sur deux pattes. Et suivant le même raisonnement à voix haute, Simon précisa:
"Chez moi les chats étaient plus petits, et quadrupèdes, ils ne portaient pas de vêtements et ne parlaient pas."
*Effectivement. Il me semble donc que Simon est la personne la plus apte à me comprendre, ici...*
Plus du tout troublé par les anomalies choquantes de ces lieux et personnages, Lio laissa faire les autres en continuant de penser...
Erekosë recommenca à dérouler la liste de ses différents noms et précisa qu'il voulait se faire appeler par le seul qui n'y figurait pas. Mais il posa tout de même la question inutile que tout le monde croirait indispensable:
"Pourrions-nous savoir qui vous êtes?
-Eh bien, cher homme d'arme, je suis un Ange.
-Alors qu'est-ce qui nous arrive? C'est ça, qu'on a besoin de savoir. Et si on est morts et qu'on rencontre un ange, ça veut dire qu'on est au paradis, peut-être?"
L'agacement laissait place à une forme de colère...

*Un Ange… Ainsi, mes frères esséniens avaient vu juste.*

Simon n’avait jamais imaginé les anges comme ça. Déjà qu’il les jugeait trop supérieurs aux humains pour en avoir l’apparence, alors des animaux… Certes, sous le choc, à son réveil, il avait d’abord pris Erekosë pour l’un d’entre eux, mais le souvenir de son agonie était alors encore frais, et il était totalement désorienté. Maintenant qu’il avait une idée à peu prés claire de la situation, il avait du mal à croire que les anges soient de simples créatures.

*Un ange, être parfait, immensément plus pur qu’une âme humaine, composé comme nous de viande recouverte de poils ? Il a beau paraître irréel, je pense qu’il ment. Il doit provenir d’un monde ou il existe des chats anthropomorphes, et a peut-être obtenu d’une façon ou d’une autre la protection ou bien quelques caractéristiques d’un VRAI ange, mais ce n’en est certainement pas un. Enfin, peu importe, après tout. Même si c’est le cas, il doit savoir ce à quoi on est destinés.*

"-Alors qu'est-ce qui nous arrive? C'est ça, qu'on a besoin de savoir. Et si on est morts et qu'on rencontre un ange, ça veut dire qu'on est au paradis, peut-être ?"


*Nous y voilà. Le fameux Paradis, l’endroit ou l’on demeure pour l’éternité si l’on a su en acquérir la force durant sa vie, sans quoi on disparaît.*
L’idée d’enfer n’avait été développée par l’Église que bien longtemps après la mort de Simon.
*Quoi qu’il en soit, Lionel paraît en vouloir à ce chat pour avoir été ressuscité dans de telles conditions. Surprenant d’ailleurs que ce soit lui qui ait réagi en premier, plutôt qu’Erekosë. J’ai comme l’impression que ça ne va pas leur plaire longtemps, à ces deux adolescents, que des adultes continuent à les guider outre-tombe alors qu’ils ne sont, comme eux, que des nouveaux-nés ici. Maintenant que le choc de la découverte est dissipé, ça ne devrait plus tarder. Il va falloir être diplomate… Rien ne dit que la force physique ait une quelconque valeur ici. Enfin, au moins, ils ont compris qu’il fallait s’attendre à tout. Pour des adolescents, ils sont plus matures que dans mon monde.*
Tout en réfléchissant, Simon se rapprocha inconsciemment de Lionel, faisant toujours face à l'ange-chat...

"C’est que, voyez-vous, on ne nous a donné aucune explication…"

"C’est que, voyez-vous, on ne nous a donné aucune explication…"

- Je ne peux pas vous aider, car je viens justement pour trouver ces explications.

Le félin se lissa la moustache, jeta un regard rapide vers la plage, et fronça un sourcil... Il se tourna vers Lionel :

- Le paradis est propre à chacun, il ne saurait être un lieu voyons. Et effectivement je suis un Ange. Pas spécialement haut gradé je vous le concède.

Il fit quelques pas en direction de la mer, s'arrêta, se retourna.

- Le temps se couvre, je reviendrais sur l'île quand le climat sera adéquat.

- Je ne peux pas vous aider, car je viens justement pour trouver ces explications.
*Il voudrait nous faire croire qu’on ne fait que se croiser par hasard ? Peut-être que finalement, c’est juste un mort, comme nous, qui cherche à nous impressionner. Mais tout de même, il est tellement… Iréel… Pas surpris le moins du monde de notre venue… Soit il est ici depuis un certain temps, et il a l’habitude de voir des ressuscités, soit il a effectivement un lien avec la gestion des morts, mais dans ce cas, il cherche des explications sur quoi ?*
- Le paradis est propre à chacun, il ne saurait être un lieu voyons. Et effectivement je suis un Ange. Pas spécialement haut gradé je vous le concède.
Simon voulut lui demander quelle était alors sa fonction, pour enfin éclaircir les choses, ou même simplement son nom, mais l’ange enchaîna :
- Le temps se couvre, je reviendrais sur l'île quand le climat sera adéquat.
*Nous sommes donc sur une île. Et il a les moyens de la quitter.*
"Attendez ! Qu’est ce que vous venez faire ici ? Et nous, puisque vous semblez savoir qui nous sommes, est-ce que nous allons rester pour l’éternité sur cette île ?"

- Je suis ici pour en apprendre plus.

Plic. Une goutte tomba sur le sol. Puis une autre, et encore une autre. Le ciel était particulièrement sombre, en cette fin d'après-midi. Le félin regarda une nouvelle fois vers la plage et annonça:

- Il pleut. A Bientôt. Je pense.

Oscuriel sembla se dissiper, tel un mirage, tel une image.
En quelques secondes, il avait disparu.
Le sol pourtant spongieux ne laissait voir aucune trace de son passage furtif...

Après la discussion entre olivia , simon et lionel , un être étrange apparut , c'était un félidé humanoïde qui se disait ange , un être divin selon les antiques religions, bizarrement je n'arrivais pas à lire dans ses pensées , son cerveau devait être supérieurement évolué . Après une courte présentation il s'en alla , puis un humain accouru et demanda si le "chat" était parti et s'il nous avais dis où il allait

"oui le chat est parti , il ne nous a pas dis où"

L'homme me regarda bizarrement plusieurs secondes.





[HRP]désolé pour le retard[/HRP]

Franchement déroutée et émerveillée par la créature, Liv l'avait fermée pendant toute la conversation (ce qui, au vu de son ancienne vie, était un exploit). Les autres n'étaient pas impressionnés, tant mieux pour eux, mais ce truc-là surpassait en étrangeté les autres membres du groupe. Il l'éblouissait, complètement.
Il se mit à parler, mais le sens de ses mots ne parvenaient pas complètement à Liv, dans un état second. Elle s'habituait tout doucement à sa présence quand soudain il annonça que le temps se couvrait et qu'il reviendrait plus tard. La pom-pom girl ratterit brutalement sur terre (enfin, sur l'île). Il allait s'en aller! Non! Il n'allait pas la laisser toute seule avec ces types qui la mettaient si mal à l'aise! Même elle n'avait pas été aussi cruelle de son vivant!
Elle se leva et courut vers lui, mais il avait déjà disparu aussi rapidement et mystérieusement qu'il était venu. Elle hurla et vociféra comme une bête sauvage:

- REVIENS! REVIENS! Espèce de *bip* de *bip* de *bip*! *BIIIIIP*! *BIIIIP*!

Il se mit à pleuvoir et il ne revenait pas. Elle se demandait si ce n'était pas une hallucination. Elle se pinça la main, espérant que les autres disparaîtraient aussi, et qu'elle se réveillerait ailleurs ou à l'hôpital. Non, elle était toujours là, avec ces types qu'elle ne connaissait pas, de moins en plus rassurée. L'eau s'écoula sur ses cheveux, son visage, sa fine robe, achevant de la refroidir et de la détremper. Elle allait finir par sérieusement péter un câble. Et en plus, il pleuvait. Ce qui devait arriver arriva : elle ne put empêcher un éternuement sonore. Elle avait choppé la crève en plein monde des morts. Si c'était bien le monde des morts. Elle préférait l'Enfer à cette dimension où l'on vous éblouissait avec des êtres magnifiques avant de vous laisser dans la boue en compagnie de types tellement étranges.

Elle inspira à fond, tentant de calmer le tremblement de ses mains.

- Bon, vous vouliez pas aller à la plage?

"-Mais attendez !"
Encore tous subjugués par le charme du chat, perdus dans leurs hypothèses et déroutés par les événements, aucun, à l'exception du golem, n'avait eu de réaction à l'arrivée du démon immédiatement suivie par sa fuite. Olivia paraissait même totalement envoutée par leur rencontre, au point de se mettre à hurler toute seule à l'adresse de l'ange, sous les regards indifférents du groupe. Le démon prit juste la peine de les informer de l'inutilité d'aller à la plage, avant de repartir, ne trouvant apparemment aucun d'intérêt à la discussion.
Il s'était déjà beaucoup éloigné quand Simon sortit enfin de sa contemplation et se lança à sa poursuite en criant :
"-Mais attendez ! Vous connaissez ce chat ? Depuis combien de temps êtes vous ici ? Attendez ! Nous ne savons rien sur cet endr..."
Simon glissa sur la terre rendue boueuse par l'orage, et s'effondra sur le sol.

Guidé par mon programme je élança m'élançai pour aider Simon qui s'était apparemment fait une entorse à la cheville.
"Vous vous êtes fait une entorse, laissez moi vous porter"
Puis je le pris dans mais mes bras non sans protestation de sa part , mais il vit biens que tout débat était inutile .
"Où allons-nous?"
Dis-je tout en revenant au groupe.

[Simon : Daneel, s'il te plaît, évite de décider pour un autre ce qui lui arrive; ou, encore pire, ce qu'il pense... Au pire, demande d'abord par MP à l'intéressé si il est d'accord... Bon, là, en l'occurrence, ça me va pour la cheville. Et puis essaie de développer un peu plus tes posts : tu es sensé être doté d'une IA extrêmement active, là on a l'impression que tu ne tiens compte que des événements immédiats ! Cela dit sans vouloir t'influencer, bien sûr...]